Plus de pétrole d'ici 10 ans ?
Posté : 11 janv. 2008, 11:19
Pour anticiper la hausse des prix à la pompe de début février je vous propose de débatre sur un sujet qui nous concerne tous, l'épuisement du stock de pétrole sur la planète et l'impacte direct sur nous, consommateur.

Des stations-service vides et des voitures tirées par des chevaux... le film catastrophe présenté par Canal + le 15 février, dans le cadre de sa nouvelle émission politique, "C'est déjà demain", frappe fort. Les images parleront surtout aux téléspectateurs qui avaient 20 ans dans les années 1970. Ils se souviennent peut-être des files à la pompe et des Hollandais sur leurs vélos. Les plus jeunes n'auront connu, eux, que le pétrole abondant et pas cher. Mais voici que se profile, faute de réserves, la menace d'une rupture «physique» des approvisionnements. Beaucoup plus angoissante qu'un embargo, dont les pays industrialisés savent aujourd'hui, à la lueur de l'expérience passée, qu'il ne dure guère et qu'il n'est jamais vraiment entièrement appliqué.
En 2004, les consommateurs ont déjà eu un premier aperçu de ce qui pourrait se passer. Le fragile équilibre entre la production de brut et la consommation a été rompu par la soif inextinguible des Chinois et la montée des risques en Irak, au Nigeria ou au Venezuela. Conséquence: le monde est entré durablement dans l'ère du pétrole cher. Demain, si rien n'est fait, il s'agira de bien autre chose, du déclin annoncé du pétrole après cinquante années de règne sans partage.
Le débat est intense mais les oppositions ne portent pas sur le fond. Oui, à moins d'un miracle géologique, le pétrole, dont nous avons déjà consommé 1 000 milliards de barils, sera rare. Oui, à moins de réinventer les théories économiques sur la valeur de la rareté, il sera cher. Mais quand? Mais où? Mais comment? Ici les opinions divergent. Pour les plus optimistes, comme Olivier Appert, président de l'Institut français du pétrole (IFP), et Jean-Marie Chevalier, directeur du Centre de géopolitique de l'énergie et des matières premières (CGEMP) et auteur des Grandes Batailles de l'énergie (Gallimard), les réserves sont là. Il faudra seulement que les conditions politiques soient réunies et que les prix soient suffisamment hauts pour justifier les investissements nécessaires à leur mise en perce. Chiffrage: 3 000 milliards de dollars.
Pour les pessimistes, comme Jean Laherrère, seul Français membre de l'Association for the Study of Peak Oil and Gas (Aspo), les carottes (de forage) sont cuites. Nulle Arabie saoudite bis à l'horizon. Le déclin commencera en 2015. D'autres disent en 2010. Mais la chute de la production sera lente: en 2004, les sous-sols recelaient encore pour quarante-sept ans de consommation. Au minimum. Parce que les producteurs auraient plutôt tendance à sous-estimer les volumes en terre. Même si les données officielles doivent être traitées avec prudence. Michèle Pappalardo, présidente de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe), suit avec délectation les avis de gros temps. Moins de pétrole, c'est autant de gagné dans la lutte contre l'effet de serre. Et plus les cours grimperont, plus on investira pour s'affranchir du pétrole. D'autant que, si tout se passe comme en 2004, explique Jan-Eric Fillieule, économiste au Crédit commercial de France, les tensions sur les approvisionnements et les prix n'auraient guère d'effet sur la croissance.
Src. L'Express / C+ .

L'avenir est bien noir sur le front du pétrole. Le baril a franchi la barre des 100 dollars pendant deux jours consécutifs, mercredi et jeudi, soit son record historique, en tenant compte de l'inflation. « Ce n'est pas nécessairement un prix très élevé », estimait hier le ministre du Pétrole algérien, Chakib Khelil, qui prévoit une nouvelle hausse. « On est entré dans une ère du pétrole cher. Nos économies vont devoir s'y habituer », a averti Christine Lagarde, la ministre de l'Economie. Explications.
> Que se passe-t-il? Un déclencheur classique a provoqué la nouvelle fièvre : une baisse des réserves alors que le froid sévit, sur fond d'instabilités géopolitiques au Nigeria et au Pakistan.
> Jusqu'où ira-t-on? Retombé autour de 97 dollars pour l'instant, le baril pourrait atteindre 150 dollars dans cinq ans, voire 200 dollars dans dix ans, selon l'institut de conjoncture allemand DIW. Toutes les prévisions enterrent le pétrole à 25 dollars d'il y a cinq ans.
> Quel est l'impact? Jusqu'ici, l'économie mondiale s'est accommodée d'une hausse continue, sous la pression de la demande. Les prix ont quadruplé en six ans. En 1973, ils avaient connu la même en évolution en... quatre mois, à la suite de la Guerre du Kippour
Src: 20minutes.fr
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Vu la flambée des prix à laquelle on assiste chez nous, et qu'on peut aussi voire sur le marché mondial, les prix ne peuvent être que revus à la hausse !!!
Comment dans ce cas doit on adapté son ryhtme de vie et ces habitudes de déplacement pour équilibré son budget énergétique ?
Moi depuis un moment, travaillant au centre ville de St Denis, je privilégie le déplacement en transport en commun, par simplement poru des raisons économiques, mais surtout car il n'y a aucune place de stationnement libre
Je peus vous dire que mon budget carburant a bien baissé, mais bon ensuite on voit les désavantages des transports en commun bien vite ...
Sinon s'orienter vers les nouvelles voitures propres ?
Je ne vois pas l'intéret pour l'instant, au niveau plaisir de conduite.
Comment doit on alors s'adapter aux prix qui flambent ?

Des stations-service vides et des voitures tirées par des chevaux... le film catastrophe présenté par Canal + le 15 février, dans le cadre de sa nouvelle émission politique, "C'est déjà demain", frappe fort. Les images parleront surtout aux téléspectateurs qui avaient 20 ans dans les années 1970. Ils se souviennent peut-être des files à la pompe et des Hollandais sur leurs vélos. Les plus jeunes n'auront connu, eux, que le pétrole abondant et pas cher. Mais voici que se profile, faute de réserves, la menace d'une rupture «physique» des approvisionnements. Beaucoup plus angoissante qu'un embargo, dont les pays industrialisés savent aujourd'hui, à la lueur de l'expérience passée, qu'il ne dure guère et qu'il n'est jamais vraiment entièrement appliqué.
En 2004, les consommateurs ont déjà eu un premier aperçu de ce qui pourrait se passer. Le fragile équilibre entre la production de brut et la consommation a été rompu par la soif inextinguible des Chinois et la montée des risques en Irak, au Nigeria ou au Venezuela. Conséquence: le monde est entré durablement dans l'ère du pétrole cher. Demain, si rien n'est fait, il s'agira de bien autre chose, du déclin annoncé du pétrole après cinquante années de règne sans partage.
Le débat est intense mais les oppositions ne portent pas sur le fond. Oui, à moins d'un miracle géologique, le pétrole, dont nous avons déjà consommé 1 000 milliards de barils, sera rare. Oui, à moins de réinventer les théories économiques sur la valeur de la rareté, il sera cher. Mais quand? Mais où? Mais comment? Ici les opinions divergent. Pour les plus optimistes, comme Olivier Appert, président de l'Institut français du pétrole (IFP), et Jean-Marie Chevalier, directeur du Centre de géopolitique de l'énergie et des matières premières (CGEMP) et auteur des Grandes Batailles de l'énergie (Gallimard), les réserves sont là. Il faudra seulement que les conditions politiques soient réunies et que les prix soient suffisamment hauts pour justifier les investissements nécessaires à leur mise en perce. Chiffrage: 3 000 milliards de dollars.
Pour les pessimistes, comme Jean Laherrère, seul Français membre de l'Association for the Study of Peak Oil and Gas (Aspo), les carottes (de forage) sont cuites. Nulle Arabie saoudite bis à l'horizon. Le déclin commencera en 2015. D'autres disent en 2010. Mais la chute de la production sera lente: en 2004, les sous-sols recelaient encore pour quarante-sept ans de consommation. Au minimum. Parce que les producteurs auraient plutôt tendance à sous-estimer les volumes en terre. Même si les données officielles doivent être traitées avec prudence. Michèle Pappalardo, présidente de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe), suit avec délectation les avis de gros temps. Moins de pétrole, c'est autant de gagné dans la lutte contre l'effet de serre. Et plus les cours grimperont, plus on investira pour s'affranchir du pétrole. D'autant que, si tout se passe comme en 2004, explique Jan-Eric Fillieule, économiste au Crédit commercial de France, les tensions sur les approvisionnements et les prix n'auraient guère d'effet sur la croissance.
Src. L'Express / C+ .

L'avenir est bien noir sur le front du pétrole. Le baril a franchi la barre des 100 dollars pendant deux jours consécutifs, mercredi et jeudi, soit son record historique, en tenant compte de l'inflation. « Ce n'est pas nécessairement un prix très élevé », estimait hier le ministre du Pétrole algérien, Chakib Khelil, qui prévoit une nouvelle hausse. « On est entré dans une ère du pétrole cher. Nos économies vont devoir s'y habituer », a averti Christine Lagarde, la ministre de l'Economie. Explications.
> Que se passe-t-il? Un déclencheur classique a provoqué la nouvelle fièvre : une baisse des réserves alors que le froid sévit, sur fond d'instabilités géopolitiques au Nigeria et au Pakistan.
> Jusqu'où ira-t-on? Retombé autour de 97 dollars pour l'instant, le baril pourrait atteindre 150 dollars dans cinq ans, voire 200 dollars dans dix ans, selon l'institut de conjoncture allemand DIW. Toutes les prévisions enterrent le pétrole à 25 dollars d'il y a cinq ans.
> Quel est l'impact? Jusqu'ici, l'économie mondiale s'est accommodée d'une hausse continue, sous la pression de la demande. Les prix ont quadruplé en six ans. En 1973, ils avaient connu la même en évolution en... quatre mois, à la suite de la Guerre du Kippour
Src: 20minutes.fr
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Vu la flambée des prix à laquelle on assiste chez nous, et qu'on peut aussi voire sur le marché mondial, les prix ne peuvent être que revus à la hausse !!!
Comment dans ce cas doit on adapté son ryhtme de vie et ces habitudes de déplacement pour équilibré son budget énergétique ?
Moi depuis un moment, travaillant au centre ville de St Denis, je privilégie le déplacement en transport en commun, par simplement poru des raisons économiques, mais surtout car il n'y a aucune place de stationnement libre
Je peus vous dire que mon budget carburant a bien baissé, mais bon ensuite on voit les désavantages des transports en commun bien vite ...
Sinon s'orienter vers les nouvelles voitures propres ?
Je ne vois pas l'intéret pour l'instant, au niveau plaisir de conduite.
Comment doit on alors s'adapter aux prix qui flambent ?