Après l’arrivée de la sulfureuse Mercedes classe A, Audi répond au tac au tac avec la troisième génération de son modèle phare, la A3.
Légèrement restylée, cette A3 ne semble pas être aussi révolutionnaire que sa concurrente directe.
Audi semble pourtant l’annoncer comme tel.
Révolution ou simple lifting ?
Essai.
Esthétique :
Bon, la, pas de doute, on a bien à faire a une A3.
Audi a voulu jouer la carte de la sécurité et cela se voit. Pourtant, en y regardant de plus prês, on constate des changements esthétiques rendant cette A3 plus trapue.
Audi inaugure avec ce nouveau modèle une nouvelle plateforme, permettant un gain de poids de 80 kg en moyenne.
Loin de la claque visuelle que l’on prend lorsque l’on voit une classe A, cette Audi se veut plus sérieuse, voir rigoureuse dans don dessin.
Ni aguichante, ni moche, elle possède un charme discret qui plaira surement au plus grand nombre.
Intérieur :
Finition parfaite, qualité des matériaux, soins du détails, nous sommes bien dans une Audi.
Et pourtant, Audi a fait le choix d’épurer sa console centrale, la rendant limite fade, contrairement à une classe A qui vous en met plein la vue.
Tiens donc, il semble qu’il manque quelque chose sur ce tableau de bord, ah oui, la radio !
Que les audiophiles se rassurent, radio il y a. Contact enclenché, l’écran escamotable surgit de la console centrale. Waouh, la classe…Et je ne vous parle pas de la qualité du système audio qui est tout simplement phénoménale !
Ce joli joujou se contrôle avec une molette se situant à coté du levier de vitesse. Quelque peu déroutant au début, c’est avec aisance que vous manipulerez ce système après un temps d’adaptation.
Les sièges offrent un parfait maintien et un total confort, notamment grâce à ses nombreux réglages.
Sur la route :
Notre version d’essai était une ambition avec châssis « normal » disposant du nouveau moteur 2,0 tdi de 150 chevaux.
Aussi discret que performant, ce dernier est une réussite totale. Bien qu’il soit moins démonstratif que ces prédécesseurs à injecteurs pompes.
Il offre une souplesse d’utilisation inégalée, permettant des reprises des 1200 tours pour s’essouffler à 4500 tours.
Malgré un châssis « classique » et un effet « pompage » sur route bosselée, cette A3 n’en n’ai pas moins efficace, voir redoutable.
En conduite tranquille, elle se veut discrète, à l’image de son design. Mais lorsqu’on lui demande de maintenir un rythme plus élevé, elle répond présent.
Offrant un comportement dynamique au plus haut point, cette A3 dispose d’un train avant très directionnel à la motricité presque parfaite.
Campée sur ses 4 roues, elle vous permettra d’enchainer les courbes à des vitesses inavouables sans se montrer piégeuse. Mais attention tout de même aux excès d’optimisme.
Pour cela, l’esp veille au grain. Ce dernier dispose d’un mode « sport » plus permissif et d’un mode « off ».
Conclusion :
Avec la concurrence féroce qui règne au sein des compact prémium, Audi a préféré jouer la carte de la sagesse et à choisit de perfectionner une A3 qui l’était déjà.
Cette nouvelle génération se veut sérieuse dans l’esthétique et dynamique dans la conduite, complètement à l’opposé de la nouvelle Classe A.
Quoi qu’il en soit, nous avons à faire à une très bonne voiture alliée à un très bon moteur qui à eux deux, forment le couple gagnant et assurément, une valeur sure.
Points positifs
- Finition
- Moteur discret et performant
- Conduite dynamique
- Ecran escamotable
Points négatifs
- esthétique trop neutre
- tarifs
Cette A3 a encore de beaux jours devant elle