Ma 405 Mi 16 (1993) avait besoin de quelques vérifications (gros dodo durant 2 ans) avant remise en service, j’ai « nettoyé » le bloc, externe et interne, inspecté les pièces, le bloc à 120 000 km, je l'aurai bien refait à neuf, mais bon, elle marchait déjà très bien sans fumée . Donc je suis allait directement à l'essentiel.
L'embrayage (tjrs d'origine) commencé à fatiguer, donc vu le taf qu'il faut pour déposer et reposer une boîte de vitesse et compte tenu qu'elle avait un problème de débit mètre et tellement dormie pendant des années, je me suis dit, ben on fait le grand néttoyage de printemps pour préparer les belles saisons à venir . Ce qui suppose sa dépose et démontage complet pour inspection.
J’aime beaucoup cette caisse et je ne pouvais trop m’en occuper avant cela, je m’attaque donc à sa remise en forme, rien d’exceptionnel, il ne s’agit pas de préparation.
Rappel : le XU9J4, plus connue sous le capot de la 405 MI16 est le même que pour les 309 GTI 16 (et non GTI tout court qui elle est plus 8 soupapes) et BX GTI 16. Il s'agit ici de la Phase 1, 160 chevaux. Des vrais, pas de édulcorés. Puis la phase II, 2.0 L +(XU 10 J4) avait perdue non seulement 5 chevaux mais la castration du catalyseur causa sa perte. D'ou par la suite la X 4 mais trop lourde et conjuguée avec le XU 10J4 castré il fallait réagier et Peugeot sorti la bestiale et trés trés exclusive T16 (200/220 chevaux, des vrais là aussi).
La bestiole baignant dans son jus avant intervention. Ah là là, ma pauvre biquette, t’inquiètes pas, je ne vais pas te laisser tomber. Allez au boulot.
On zappe tous les périphériques avant extraction du bloc en lui-même.
Pouahh la B.V et son embrayage, va falloir y remédier.
Allez, oh hisse mon Xu9J4
Allez ça commence à se compliquer : bien repérer les points de calages : Vilebrequin, AAC admission et échappement.
Attention, ne pas perdre les clavettes
Vue de hauteur sur la culasse, sa rampe à lubrification des AAC, les attaches d’AAC, les AAC et les poussoirs hydrauliques.
Bien respecter l’ordre de montage des attaches d’AAC avant leur dépose. On part de la distribution (5) à l’allumage et pompe de D.A (1).
Tête d’allumage
Extraction de la rampe de graissage des AAC, attention ne pas la remonter à l’envers. Mais de toute façon, on ne peut l’intervertir.
Blocage des AAC pour extraction des poulies
Repose des poulies sur leur AAC respectifs
Dépose des attaches d’AAC
La culasse, assez poreuse en surface à était envoyée dans un atelier pour surfaçage
Ne pas confondre surfaçage, rectification et abaissement des sièges de soupapes. Leur différence se situe dans la quantité de matière enlève et la nécessaire utilisation de joint de culasse en côte réparation...(ou prépa pour gagner en rapport volumétrique : autre débat)
Récupérer les cales des goujons de culasse
A ce stade le bloc cylindre à subi un premier dégraissage, j’ai replacé les goujons à leur emplacement, puis par la suite, rajouter une cale en bois le long des chemise de pistons. Car sur ces blocs Peugeot, les chemises sont extractibles. Autre éléments qui m’arqué, comparativement aux blocs jap, le calage se fait en ce que on peut appeler au PMM (Point Mort du Milieu) humour, au lieu du PMH.
Les cales de la culasse, à récupérer avant surfaçage.
Le boîtier d’eau
Partie délicate : répertorié et ranger les poussoirs hydrauliques aussi bien de façon chronologique que par rapport à leur affectation Admission/Echappement. J’ai pris des notes.
Ahh, la culasse de retour d’atelier
Inspection nettoyage du bas moteur
Le vilain embrayage rouillé du début, et zou valse de là pour un neuf.
Le VM à subi une légère cure d’amaigrissement
La fameuse cale de bois sur les chemises de pistons pour éviter leur décollement.
On remet le BB au bercail
Bon nen y-a plus qu’a refaire le calage (Courroie, Pompe à eau changer et galets tendeurs)
Reste la peinture à refaire, je sais pas encore quel coloris (Gris anthracite, black, Bordeaux nacre...?)
Juste quelques remarques complémentaires, le but du post est simplement de donner un coup de main à ce qui hésites à se lancer dans l'ouverture d'un bloc. Peugeot étant une marque très commune pour nous, si ça peut compléter les infos de certains.
N'y figure pas l'extraction des soupapes pour rodage, mais disons pour faire simple, on nettoie (une fois ôtée) avec brosse métal laiton (douce) la crasse (calamine), sans toucher la tête de soupapes (le siège), puis le rodage se fait soupape sur son siège (Mode homme des taverne faisant du feu on ) et non uniquement la tête coincée dans une perceuse avec un chiffon et belgom (Ou maguiar's) pour faire briller. Le rodage soupapes c'est pas que pour faire beau, c'est surtout pour que le siège de soupape "épouse" son conduit. On peut vérifier l'étanchéité en remplissant le conduit avec de l'essence, autre sujet...
Comme vous le savais, je suis plus du côté jap, pour autant, je respecte les autres marques, ce qui m'anime c'est surtout la passion de l'automobile plus que la passion de la pousss.
Bien que j'aime beaucoup Peugeot, il faut reconnaître que comparativement à une jap, les pièces internes s'usent plus vite, il faut vraiment faire les deux pour synthétiser leur différences. Par contre, les pièces françaises sont vraiment beaucoup moins chéres même en les prenant localement. De plus, la mécanique française est une très bonne école de formation