La nouvelle Fiesta est à l’essai aujourd’hui dans Autopassion et sur Run974. Cette Fiesta, sixième du nom, nous revient avec un style qui n’a guère évolué. Et pour cause, leader de sa catégorie en Europe en 2012, Ford a choisi de jouer la sécurité en gardant le même dessin mais en y apportant des nouveautés. Cette citadine tentera de trouver sa place dans un segment B très disputé sur l’île, dominé par la Clio et la 208. Y arrivera-t-elle ? Essai.
EXTERIEUR
Dans sa finition « SPORT » que nous avions à l’essai, cette Fiesta est habillée d’un kit carrosserie qui en jette !
Pare-chocs arrière avec diffuseur, becquet de toit, jupes de bas de caisse latérales, jantes alliages 16 pouces, le ton est donné. Le style est en parfaite adéquation avec l’intitulé de la finition. Cette fiesta est belle et respire la sportivité.
Sa nouvelle calandre chromée façon « Aston martin », ses feux de jour à LED et son capot nervuré viennent accentuer le dynamisme.
Il sera cependant compliqué pour certains de différencier l’ancienne de la nouvelle car cette dernière bénéficie plus d’un « face lift » que d’une réelle évolution.
INTERIEUR
Hélas, l’habitacle ne bénéficie pas de ce même traitement. Mis à part les sièges semi baquet bicolores et surpiqués de rouge, la touche sportive est inexistante, ce qui est bien dommage.
L’intérieur est sobre et affiche une qualité de fabrication dans la moyenne du segment.
La console centrale est recouverte d’un plastique noir laqué bien plus flatteur que chez la concurrence. L’habitabilité est quant à elle correcte.
Au niveau des options, on retrouve dès la finition TREND un ESP, un système « Stop&Start »,des rétroviseurs électriques couleur carrosserie, une climatisation manuelle, une radio cd/mp3 avec prises aux/usb, le système « My Key », etc.
La fonction « MyKey » a pour objectif de limiter le risque d’accident grâce à des paramétrages tels que la limitation de la vitesse maximale, le volume du système audio, la radio éteinte tant que les occupants avants n’ont pas bouclé leur ceinture, l’alerte de niveau de carburant se déclenchant à 120 km au lieu de 80 et enfin certaines aides à la conduite non déconnectables.
La finition « Sport » comprend en plus le système « Ford Sync » qui intègre la commande vocale, bluetooth et la fonction « Ford SOS » qui compose les numéros d’urgence dès qu’un airbag se déploie ou que l’alimentation en essence est coupée.
SUR LA ROUTE
Notre version d’essai était équipée du 1,6 TDCI 95 chevaux. Vibrant au démarrage, ce moteur sait se montrer discret en ordre de marche.
Amateurs de ligne droite, passez votre chemin. Bien que performant, ce petit « seizecent » manque cruellement de pêche.
Le 0-100 est abattu en 11,7 s et la vitesse maxi atteint les 180 km/h. Le couple maxi de 200 nm se situe à 1750 tr/min (données constructeurs). La conso relevée lors de notre essai était de 6,0 litres au 100 km.
Si cette Fiesta pêche côté moteur, elle se rattrape grâce au châssis le plus jouissif du segment.
Dotée de l’option « suspension sport » aux réglages fermes, l’auto dispose d’un train avant rivé au sol. La voiture vire à plat et ne souffre d’aucun roulis. Une tenue de cap qui aurait pu être grandement améliorée avec une monte pneumatique plus sportive. Cela dit, ce « défaut » permet à l’auto d’être plus préventive, un mal pour un bien donc.
Et que dire de ce train arrière qui, lors d’un freinage en appui ou d’un coup de volant autoritaire, se délestera pour se placer. Bref, plaisir de conduite assuré !
CONCLUSION
A l’heure où les concurrentes jouent la carte de l’efficacité au détriment du plaisir, la fiesta vous donnera le beurre et l’argent du beurre. Affichée à 18 000 euros dans sa finition « TREND » TDCI 75 et 22 500 euros pour notre modèle d’essai, cette nouvelle Fiesta possède tous les arguments pour chambouler le classement des citadines.
Les plus :
- Look
- Châssis efficace et ludique
- Option « My Keys »
Les moins :
- moteur
- intérieur trop sobre sur la finition sport
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